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mieux vaut en rire que de s'en foutre

mieux vaut en rire que de s'en foutre
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21 décembre 2008

je n'y arrive plus

Je crois que c'est foutu ! En même temps je ne peux rien y faire s'il fait nuit à l'heure où je sors de chez moi et que par conséquent tout est toujours flou et la lumière ne me convient jamais.

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19 décembre 2008

les avions en papier

Aujourd'hui, j'ai failli frapper quelqu'un. Ou alors peut-être que je l'ai fait, je ne sais plus.
Je ne me suis pas excusée, je voulais que le message soit bien clair : je ne t'appartiens pas.

Je ressens le besoin de ne jamais être seule, je catégorise les gens que je connais dans des petites boîtes : à toi je dis ci, à toi je dis ça. A la fin, tout sera un puzzle dont moi-même je ne connais pas les morceaux les plus importants, s'ils existent.

Mon langage devient un peu plus scientifique qu'avant et pourtant je ne fais pas exprès : pour tout, il existe, la boucle est bouclée (ma favorite). On nous apprend surtout la précision, que je commence tout doucement à apprécier.

Mes envies deviennent plus précises et plus irréalisables que jamais. Ou pas.
"Je veux partir loin, loin, loin", et jamais cela n'aura été aussi vrai.

17 décembre 2008

pourquoi faire simple

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Tout est devenu compliqué, bien trop compliqué. Ce n'est pas ainsi que les choses devraient fonctionner. J'ai l'impression que quand tout se complique comme ça, alors les choses ne sont pas récupérables.
Plus les semaines passent, plus j'ai l'impression de m'entendre répéter, chaque vendredi, qu'il ne s'est vraiment pas passé grand chose pendant ma semaine. Finalement, je trouve toujours à dire. Mes semaines commencent (ou terminent) le vendredi soir, je vois ma vie par cycles de sept jours.
Et puis quand les notes remontent je me mets à tout apprécier un peu plus, un peu, c'est déjà pas mal. Mais tout ce dont j'ai vraiment envie c'est d'un autoradio et de faire des gâteaux idiots pour noël. Même si le sapin n'est pas encore décoré alors que j'étais à deux doigts de militer pancartes à la main pour son droit de séjour dans le salon.

 

J'ai l'impression que mes vacances commencent aujourd'hui. Je ne sais trop quoi penser de cette période de l'année, je sais juste que j'aime bien me balader, un bonnet débile sur le crâne, et aux mains, des gants que tout le monde déteste. J'ai l'impression moi aussi d'être dans un brouillard complet, ce qui n'est pas désagréable.

11 décembre 2008

on a ri

Tout d'abord ils ne devaient pas venir, mais finalement sur un coup de tête on y est tous allés ensemble. On a ri, même quand je me suis trompée de direction (conduire ça va, m'orienter c'est pas trop ça), mais on a su gérer le coup. Enfin on m'a aidée. Rien de spécial, on l'a retrouvé un peu plus tard et puis c'est toujours la même chose avec eux.

 

Ceux que je connais depuis longtemps maintenant, ceux que je découvre depuis plus ou moins de temps, mais dans les deux cas, c'était un plaisir. J'ai cru que le plaisir de se voir sans rien faire de particulier allait finir par s'effacer, ce genre de moments passés ensemble montre que non, on peut se satisfaire de pas grand chose, s'amuser de rien, passer un bon moment du fait d'être ensemble. Je crois que c'est le pouvoir de la jeunesse enfin c'est ce que je me suis toujours dit, la beauté de la jeunesse aussi peut-être, c'est ce qu'elle a de plus unique. Tout peut être effroyablement compliqué par moments, mais il arrive que l'on se retrouve sur un coup de tête, faire des choses simples, qui suffisent à nous mettre un sourire sur la gueule pour quelques heures.

 

Et c'est cela que j'aime.

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8 décembre 2008

contact

Je ne veux plus qu'on me touche. J'ai toujours été peu avenante, repoussante d'une certaine manière -dans le sens où je rejette les autres-, parce que le contact physique me déplaît. On m'a fait remarquer bon nombre de fois que je ne suis pas le genre de fille à qui on fait un câlin. Pas que cela me vexe, non, au contraire, immédiatement je ne peux me retenir de penser "tant mieux". J'ai, à la base, un problème avec le mot câlin en lui-même, il me semble stupide et m'exaspère.
Il y a quelque chose que je déteste profondément dans le fait de ne pas demander une autorisation, plus particulièrement quand je ne suis pas prévenue (l'effet surprise que j'exècre par-dessus tout).

 

Je peux me laisser toucher par une personne, peut-être deux. C'est que c'est naturel ou que c'est un besoin. La seule personne qui a le droit de me toucher n'est peut-être même pas au courant qu'elle constitue le membre quasi unique d'un groupe inconnu, c'est la seule personne qui a le droit de me serrer dans ses bras avant de dormir, étant à moitié nus, sans que je le rejette (je n'ai pas parlé de trouver cela agréable, mais je l'ai toléré ce qui en soi est exceptionnel).

 

Je ne suis pas un animal de compagnie à qui l'on fait des papouilles, quelque chose d'acquis avec lequel on peut se permettre tout et n'importe quoi. Je ne suis pas mignonne, pas accessible gratuitement et sans permission. Je ne suis pas quelque chose dont on dispose à son gré, même si ça peut paraître innocent.

 

Que ce soit bien clair.

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4 décembre 2008

du vieux du moins vieux

Rien de terrible mais ça me détend à l'occasion... Je ne prends pas le temps de faire mieux de toute façon.

Mais ça occupe quand on a mieux à faire.

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3 décembre 2008

acharnement

Je crois que je m'acharne doucement mais très sûrement à mettre en pièces mon année. Je sais ce que je veux faire (partir loin, loin dans un endroit où on parle anglais), quand je veux le faire, et pendant quelle formation précisément je veux le faire. Je crois que j'ai trop peur de l'échec, je préfère saper intentionnellement mon projet que tout faire pour réussir et que ça rate, je ne sais pas comment je le prendrai. Je ne parviens pas à me mettre au travail, sauf peut-être en maths à l'occasion, matière qui me dégoûtait tant à une époque. Jamais je n'en ferai, jamais ! disais-je. Loin d'être une passion mais pas totalement désagréable non plus...

Alors voilà, pour la première fois en plus de savoir ce que je ne veux pas, je sais plus ou moins précisément ce que je veux. Mais j'ai peur de ne pas l'obtenir.

Je ne peux plus avoir confiance en quoi que ce soit, surtout pas en moi même, j'ai maintenant trop peur de la déception (des autres, de soi).
Demain les résultats du permis de conduire devraient arriver, je m'en veux terriblement d'espérer l'avoir, j'ai trop peur de tomber de haut. On m'a dit que le fait de savoir à l'avance que les choses pouvaient mal se passer, c'était déjà un pas vers l'acceptation une fois que tout partait en vrac. Je n'en suis pas si sûre.

3 décembre 2008

abandon

J'ai abandonné les maths, ma tête a failli exploser à force de lui parler de diagonalisabilité, espaces propres et autres... Et j'ai presque pris une décision, comme ça d'un coup.

Alors je ne sais plus trop finalement.

PS : je commence à apprécier à nouveau les cliffhangers grâce à Battlestar Galactica, le souci c'est qu'il ne me reste plus qu'un épisode à regarder.

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